Le Centre culturel de Rosporden vous propose le mois du film documentaire au programme : "Le Voyage et ses Gens" .
Dimanche 10 novembre 2013 à partir de 15h
Au centre culturel de Rosporden 17, rue Alsace Lorraine
Le mois du film documentaire approche. La bibliothèque de Rosporden y participe depuis des années. Au programme cette année, 1 séance de contes, 2 films documentaires sur le thème des gens du voyage, un concert de Jazz manouche avec Dallas Quartet, le Dallas du 2ème documentaire, un repas sur réservation et de la bonne humeur !
Renseignements et inscriptions pour le repas : 12 € au 02 98 66 92 18
Gratuité pour les projections et le concert
En partenariat avec L'ANGVC (Association Nationale des Gens du Voyage Catholique ), Daoulagad Breizh et l'Etincelle
Au programme :
Cause commune
un film documentaire de Sophie Averty 2013 – 59’
produit par Z’azimut films, en coproduction avec TVR, Tébéo,Ty Télé et TéléNantes
Fin 2009, une quarantaine de familles roms indésirables à Nantes, arrivent à Indre, une petite commune des bords de Loire. Dès le lendemain, le maire Jean-Luc Le Drenn décide de mettre un terme à ce qu’il appelle « la politique de la patate chaude », en refusant de les expulser à son tour. Grâce à l’engagement sans failled’une poignée de citoyens et d’élus mobilisés par ce combat collectif et politique, les familles resteront 18 mois, avant qu’une solution digne et pérenne soit trouvée.
Dallas
de Jean Michel Papazian
Dallas Baugartner est un gitan de vingt cinq ans de la lignée des grandes familles manouches de l'Est et du Nord de la France ; les Bech, Hoffmann, Winterstein, Weiss, Mayer et Reinhardt.
Dallas vit avec sa grand-mère Kali. Kali est la fille de la première femme de Django Reinhardt, Fleurine Mayer, Kali grandit au contact de ce musicien exceptionnel au milieu des jams, des violons et des guitares, dans un environnement musical d'une qualité et d'une fertilité qui ont marqué l'histoire de la musique de notre pays. Kali élève seule Dallas, elle est très pauvre, elle économise et offre à son petit-fils de sept ans un cadeau qui scellera à jamais son destin : une guitare.
Le petit garçon se met à jouer, il joue tout le temps sans que personne ne lui montre le moindre accord. A l'âge de douze ans, un vieil homme de quatre vingt ans au regard sombre le remarque et se prend d'affection pour ce gamin qui ne décolle pas de sa petite guitare bon marché. Ce vieil homme, c'est Romela Adolphe, un grand violoniste manouche. Romela ne lui apprend pas à placer ses doigts sur un manche, il est violoniste, pas guitariste, ce gosse n'a aucune technique classique mais il possède l'essentiel ; le rythme, le souffle, le coeur, les tripes. Il a quelque chose de très rare, ce que les musiciens gitans appellent : la main. Le vieil homme qui a joué pendant plus de soixante cinq ans avec la crème du jazz manouche décide de finir sa carrière de musicien avec un gamin dont le jeu totalement autodidacte laisse aujourd'hui encore, perplexe n'importe quel professeur de guitare.